samedi 30 mars 2013

The End

Oh nooooooon, ça y est c’est fini ;(

100 jours passés en Amérique du Sud, et aux Caraïbes. De Buenos Aires à Lima, en passant par Ushuaia. Des chutes d’Iguazu aux plages paradisiaques, en passant par des pics enneigés, des déserts de sel, de sable, des glaciers, des fjords, des volcans, la forêt tropicale, des villes coloniales, ou des cités perdues, …

En avion, en bus, à cheval, à pied, à vélo, en bateaux, en jeep, en buggy, en sandboard, en kayak, avec des crampons sur glace, en pirogue, pas mal de km parcourus…

On a méga kiffé…

L’Argentine : autant de merveilles naturelles réunies dans un seul pays 
Changer nos plans au gré de nos envies
Passer la nouvelle année au bout du monde, à Ushuaia
Les Incas, enfin ce qu’il en reste
Payer 20 bolivianos (2 euros) nos repas en Bolivie
Les expéditions en groupe sur plusieurs jours
Passer 1 semaine sur une plage paradisiaque pour se reposer des… vacances


On a moins kiffé...

Avoir loupé les baleines à Puerto Madryn
La perte de nos sacs pendant 12h
Le vol du téléphone d’Alain par un pickpocket le 1er jour à Buenos aires
Certains vêtements qui disparaissent après les avoir donné à laver
Se lever à l’aube pour certaines excursions
Ce qui nous a rendu malade en Bolivie
Les grosses tarentules en Amazonie


On ne s’y attendait pas…

A kiffer autant les pingouins
A la puissance phénoménale des chutes d’Iguazu
A apprécier les treks
A avoir des inondations dans le désert le plus aride au monde
A passer autant de temps en altitude
A se faire plein de potes
A s’extasier devant le Macchu Pichu en l’ayant pourtant vu en photo une centaine de fois
A se supporter 3 mois et demi 24h/24 ;)
A avoir autant de suivi de notre blog, Merci !!! Mentions spéciales à Evelyne et Faby pour leur assiduité et leurs commentaires disons euh… profonds  ;)


Bêtisier

Alain qui a perdu la moitié de ses vêtements durant le voyage…

Aurélia qui en multipliant le nombre d’articles, négocie un prix plus élevé que le total…

La tête de Bousquette la flipette en toute occasion : lorsqu’elle monte dans un avion de 40 personnes, lorsqu’elle descend la route de la mort à vélo, lorsqu’elle nage là où elle a pas pied (pourtant y a que 2m de fond…), lorsqu’elle doit marcher dans le noir à 4h du matin pour voir le lever du soleil aux Torres (elle n’a jamais marché aussi vite), etc ...

Bousquette qui tape un scandale à l’aeroport quand on apprend que notre vol a été décalé au lendemain. Qu’on obtient une nuit dans un hôtel 4*, jacuzzi, piscine et repas compris. Et qu’on s’apercoît au final qu’Hazout n’avait pas vu le mail de modification de vol…


Et si c’était à refaire ? On partirait plus longtemps, tout simplement.



A&A

PS : un grand MERCI à Alex, Flo, Guigui, Jo et Emma pour la surprise qui a rendu notre retour plus sympathique (en particulier les 2kg de schtroumpfs qui piquent pour Aurélia ;)




jeudi 28 mars 2013

Cuba libre...ou pas?


Après 5h de vol, nous mettons les pieds à Cuba. Nous retirons des « CUC », pesos convertibles principalement utilisés par les touristes (les locaux paient en pesos cubanos), et nous prenons un taxi jusqu’à notre casa, dans Habana Vieja (la vielle ville). La première chose qui nous marque dès le trajet en taxi : les veilles voitures américaines datant des années prospères de Cuba (autour de 1950). On pensait que la représentation de Cuba avec de vieilles voitures américaines était un cliché, et surtout exagérée. Mais non, il y en a partout ! La ville en elle-même donne aussi l’impression d’être figée dans les années 50. Beaucoup de bâtiments coloniaux sont en ruines et il n’y a aucune enseigne connue que l’on retrouvait pourtant dans les capitales d’Amérique du Sud (Starbucks, MacDo et cie).




La Havane nous dépayse d’emblée  Cette ville est très loin de ce qu’on connait. Pour la comprendre, il faut revenir au renversement du dictateur Batista par Fidel Castro et le Che Guevara en 1959. S’en est suivi 30 ans d’années prospères grâce au soutien de l’URSS. En 1991, avec la fin de l’URSS, Cuba a perdu son allié. L’embargo américain sur Cuba leur a donc fait d’autant plus mal. Plus aucun sous désormais pour entretenir le pays et de grosses difficultés pour s’approvisionner. L’Etat donne à chaque foyer, chaque mois des tickets de rationnement que les cubains échangent ensuite contre des denrées essentielles (lait, pâtes, savon, etc). L’embargo les prive de beaucoup de choses.



Nous avons choisi de vraiment prendre notre temps à Cuba. Après 3 mois bien rythmés à parcourir l’Amérique du Sud, nous avons besoin de repos ! On fera donc 3 jours à la Havane pour découvrir l’ambiance d’une ville, 3 jours à Vinales pour voir le côté rural et les plantations de tabac, et 8 jours sur une plage paradisiaque pour se relaxer.

A la Havane, nous logons dans une « casa particular » (= chez l’habitant) dans la vieille ville.  Le gouvernement autorise depuis peu les habitants à louer des chambres aux touristes en contrepartie d’une importante taxe. Ca nous arrange bien, l’autre option étant des hôtels d’Etat hors de prix. Cela nous permet aussi de mieux rentrer en contact avec les habitants. Nos discussions avec nos hôtes nous ont permis de comprendre un peu mieux leurs vies. Par exemple, on apprendra qu’il y a beaucoup moins de différences entre pauvres et riches que dans d’autres pays. Pas de très pauvres, mais pas de très riches non plus. On peut quasiment vivre sans travailler, les accès à l’éducation, la santé, le logement, et quelques denrées alimentaires étant gratuits.

Quelques ombres aux tableaux cependant : tous les médias sont contrôlés et censurés, dont Internet (seulement 2% de la population y a accès, et encore, à un nombre très limité de sites), il n’y a qu’un parti politique, des cas d’assassinats ou emprisonnements suite à des opinions divergents, et 85% de la population active travaille pour l’Etat. Bref du bon et du moins bon… Pas évident d’avoir un avis tranché sur Castro et son régime quand on fait la balance des plus et des moins qu’ils ont apportés. Les cubains eux, semblent partagés également. Les plus jeunes seraient davantage sceptiques sur le régime n’ayant pas vécus l’époque de la Révolution Castriste.

A la Havane on se contentera de flâner dans les rues et d’observer les gens vivre. Et il y a de quoi voir. La ville est très vivante. On trouve des groupes de musiques un peu partout, les gens vivent dans la rue, les rez-de-chaussez des appartements sont ouverts sur la rue, les habitants l’ayant souvent transformé en boutique ou en atelier.
On prendra « quelques » mojitos en écoutant de la salsa, merengue ou rumba, sur des places magnifiques entourées de bâtiments à arcades et d’églises baroques. L’atmosphère particulière de la ville nous a bien plu. 









Après 2 jours à la Havane, on part en bus direction la campagne et la ville de Vinales. Elle est située à 2h30 de La Havane, dans les terres, à l’ouest de l’île. On a entendu dire que cette région était réputée pour sa tranquillité, ses plantations de tabac, et ses mogotes (roches calcaires abruptes, comme dans la Baie d’Halong, mais sans eau).

A l’arrivée, on est pris d’assaut par des femmes de Casa particulares dès la sortie du bus. Elles essaient de nous faire venir chez elle. Il faut dire que la chambre étant prise ou non par des touristes, les Casa doivent s’acquitter de la taxe demandée par l’Etat (l’équivalent de 120 euros par mois, sachant que la nuit est à 20€, le tarif est fixé par l’Etat). On comprend donc que ça mette quelque peu la pression aux Casas. On a cependant déjà réservé la nôtre. On logera chez des afro-cubaines : 2 sœurs, Nena et Chichy, et leur Mama Juanita.  Elles s’avèrent très accueillantes, un peu extraverties, et aux petits soins. On les a adorées. Elles nous faisaient le petit déj et à manger tous les soirs, et nous préparaient des mojitos pendant que l’on jouait aux dominos sur la terrasse en profitant du coucher du soleil.




On s’est laissé prendre au rythme tranquille de la vie de cet endroit. Peu d’activités au programme, hormis quelques balades dans la ville et aux alentours. Dans l’une d’entre elles, de 3h tout de même ;), nous avons traversé une partie de la vallée à travers les plantations de tabac. Accompagnés d’un guide, nous avons pu discuter avec lui de l’histoire et du présent de Cuba. Sur le futur, le guide n’avait néanmoins aucune idée. Il nous a aussi expliqué comment fonctionnent les plantations de tabac, récoltes, et le circuit jusqu'à la vente. Nous nous sommes même arrêtés chez un petit agriculteur de feuille de tabac, et avons testé un cigare fait à base de ses feuilles.  Pas très fans, ni l’un ni l’autre, d’aucun cigare testé d’ailleurs. On s’est rabattu sur les mojitos !

La vallée de Vinales et ses mogotes



Le soir, nous sommes partis à la découverte de la vie nocturne de Cuba. Un des soirs, nous avons bien sympathisé avec 3 jeunes cubains. A l’échange de nos noms et emails, nous avons été surpris d’apprendre qu’ils ne connaissaient pas Facebook, même pas de nom. Heureusement, ils connaissaient Google, Alain leur a donc vendu Google + ;)

C’est l’heure du départ, nous nous séparons de nos mamas avec un peu d’émotion. Retour à Cuba pour une nuit, le lendemain nous partons très tôt pour l’île paradisiaque de Cayo Largo.

Bousquet, Mama Juanita, Nena, et Chichi
Avion très tôt depuis la Havane pour Cayo Largo. L’aéroport où nous décollons n’est fait que pour les vols à destinations des îles. Il est minuscule, tout comme l’avion. Aurélia est en flippe. L’avion a les hélices apparentes comme dans les vieux films. C’est probablement un avion russe. Rien à voir avec la photo de l’avion sur la brochure au moment de la réservation. L’embarquement ne nous rassure pas, on monte par une trappe située à l’arrière de l’avion… A l’intérieur, c’est très austère. 3 hublots de chaque côté, une carlingue sans peinture, et des sièges qui ressemblent davantage à des chaises… L’hôtesse, que l’on dirait russe également, ne prend pas la peine de nous donner les consignes de sécurité. 5 minutes plus tard l’avion a déjà décollé. On ne s’en est pas aperçu vu que l’on n’a pas d’hublot. Seulement 35 minutes de vol seront nécessaires pour atteindre le tout aussi minuscule aéroport de Cayo Largo.

C'est quoi cette trappe pour monter dans l'avion !?
Cette île des caraïbes est située au sud de Cuba. Elle est bordée de plages de sable blanc et d’eau turquoise, c’est pour ça qu’on l’a choisie ! On n’a pas eu d’autres choix que de prendre une formule « tout inclus ». Les Casas particulares n’existent pas sur les îles paradisiaques de Cuba. Même si nous ne sommes pas fan de ce type d’ambiance, on s’y fera, car on a besoin de repos.
Le résumé des 8 jours est simple : grasses mat’, soleil, plages de rêve, bouffe à volonté, mojitos à volonté, palme-masque-tuba, lecture… Nous n’avons même pas fait une seule des excursions proposées par l’hôtel. Que du repos et pas de planning. Ca fait du bien !










Après cette semaine de glande, on retournera à La Havane pour 24h, avant de prendre notre vol pour… Paris… et oui il faut bien rentrer un jour.

Toutes les photos de La Havane ICI.
Toutes les photos de Vinales ICI
Toutes les photos de Cayo Largo ICI.

A&A
PS: Un prochain post de conclusion du blog sous peu.

jeudi 21 mars 2013

LIMA : dernier stop en Amérique du Sud

Notre dernière étape en Amérique du Sud est Lima. Nous y arrivons 2 jours avant notre vol pour Cuba afin d’en profiter un peu. Seulement 4h de bus depuis Ica, et une route entre mer et désert. A Lima nous dormons dans le quartier Miraflores, le plus sympa. Nous devons aller récupérer un colis à la poste (des vêtements que Alain avaient oubliés en Amazonie…) mais lorsque notre auberge appelle, rien n’est arrivé pour nous…tant pis L c’était des vêtements chaud donc nous n’aurions plus besoin puisque nous allons au soleil. A Lima il fait chaud, on se balade dans le quartier de Miraflores, puis celui de Barranco. On mettra également les pieds dans l’Océan Pacifique pour la première fois.  Et on se fait quelques bons resto de fruits de mer : langouste et « ceviche », plat local composé de poissons crus marinés dans du jus de citron vert, pas mal mais un peu écœurant à la fin.






Ceviche
Le lundi matin on se lève à l’aube pour aller éviter les bouchons pour aller à l’aéroport. On arrive 4h avant notre vol (large !!) et là l’hôtesse nous dit que notre vol pour La Havane est le lendemain. Heu, ce n’est pas possible, l’email que nous avions imprimé montre que c’est le 11/03. Bon ok le mail date du mois d’Août 2012, non on affirme qu’on n’a pas reçu de changement de vol et non on n’appellera pas le service client pour régler l’histoire. Voyant qu’on est à 2 doigts de taper un scandale, l’hôtesse appelle son supérieur qui nous offre de passer la nuit dans l’hôtel 4* juste à côté avec tous les repas inclus. On passera une journée cocooning entre manucure pour Aurélia, hammam, piscine et jacuzzi ;) Bon on évitera de dire que quand on a vérifié les emails, Alain avait bien reçu le mail pour le changement du vol… oups. Cela dit ce n’était pas écrit en gros et en rouge que le vol était retardé d’un jour !!
Le lendemain, nous embarquerons bien pour notre 5ème et dernier pays : CUBAAAA !!!! A nous le soleil, les langoustes et la playa J

Toutes les photos de Lima ICI.
A&A

ps : sorry, pas de photos car connexion ultra lente et pas de wifi a Cuba...
ps 2 : post sur Cuba se fera de Paris mais on bosse dessus ;)

mardi 12 mars 2013

L'oasis de Huacachina : piscine, sandboard & buggy!

D'Arequipa, nous avons mis 11h à rejoindre Ica, sur la côte en remontant vers Lima. Dernier bus de nuit et dernier long trajet... ca passe trop vite!
Quelques heures avant l'arrivée on découvre une autre face du Pérou : le désert d'un côté et l'océan Pacifique de l'autre. Nous sommes de retour à une altitude 0, oufff et surtout à la chaleur. Dès que nous sortons du bus à 9h30 on sent qu'on va avoir chaud.

On partage un taxi avec une Américaine pour rejoindre l'oasis de Huacachina, à 10 min d'Ica où nous allons rester pour la nuit. On trouve notre hôtel, et en attendant d'avoir notre chambre, ben on profite de la super piscine!




On va faire un tour dans l'oasis, bon c'est bof, on retourne à la piscine c'est mieux, fait trop chaud dehors. A l'hôtel nous faisons la connaissance d'Aurélie et Julien, 2 vétérinaires vivant en Belgique avec qui nous ferons le buggy/sandboard. Il est 16h, nous partons en buggy dans les dunes de sable environnantes.







La sensation en buggy sur les dunes est top, on s'éclate. Notre chauffeur Carlos, 10 ans d'expérience connait bien le coin et prend de belles dunes. Ça monte et ça redescend vite!
Puis premier arrêt pour essayer le sandboard. Alain s'élance en premier et fait une belle descente. Pour Aurélia ce sera tout droit sur les fesses :s  C'est proche du snow, mais ca va moins vite, et le poids du corps doit être vers l'arrière et pas vers l'avant.



Carlos vient nous chercher en bas, ouff car ça aurait été dur de remonter. On remonte dans le buggy pour aller sur une nouvelle piste. Aurélia s'essaye cette fois à la descente allongée sur le ventre sur la planche. C'est déjà mieux mais pas méga à l'aise. Ça fait un peu flipper la tête la première...










Juste pour la photo ;)


La réalité...
On fera 4 descentes alternées de buggy puis on ira se poser sur une dune pour admirer le coucher de soleil. Superbe!



L'oasis de Huacachina

Le soir nous irons dîner avec Aurélie et Julien, et partagerons leur dernier Pisco Sour, eux repartent pour le Belgique le lendemain.

Toutes les photos ICI.

A&A

lundi 11 mars 2013

Arequipa & le Canyon de Colca

Depuis Cusco, un bus de nuit de 10h nous a emmené à Arequipa. Un peu avant l'arrivée à 6h du matin, à moitié réveillés, on aperçoit à travers la fenêtre du bus l'énorme volcan Misti (5825m) qui surplombe la ville. Impressionnant, Arequipa est entouré de volcans gigantesques de plus de 5000m et 6000m, dont un d'entre eux est encore en activité ! La dernière éruption du Misti date de 1985.

A 6h du matin, notre B&B n'est pas encore ouvert. On erre donc avec nos gros sacs comme des vagabonds dans les rues d'Arequipa et attendons sur la belle place centrale. Au moins on bénéficie d'un belle lumière et d'un ciel dégagé pour nos photos ;)

La Plaza de Armas
Le volcan Chachani (6075m)
Architecture coloniale, une fois de plus ;)
La ville est bien sympa, mais nous sommes là surtout pour faire un trek dans le Canyon de Colca, situé à plus de 100km de la ville.
Après comparaisons, on choisi une agence et la formule trek de 2 jours, et non de 3. Cela signifie que peu de pauses sont prévues, et que la marche de 17km est plus condensée. Mais après le W trek et autres treks fait pendant le voyage, ça ne nous fait plus peur ;)

Le lendemain, réveil difficile pour un départ à 3h du matin. On fait le tour de Arequipa avec le minibus pour aller chercher le reste du groupe. On a tous les yeux qui piquent, le bus est silencieux et endormi (le chauffeur en profite pour faire son pilote!) jusqu'à l'arrivée à Chivay à 6h30 du matin, au début du Canyon, pour le petit déjeuner. On fait connaissance avec notre groupe de trekking : 2 allemands, 3 canadiens, 1 français, 1 chilienne, 1 suédoise. Le groupe à l'air sympa. On sympathisera surtout bien avec les canadiens, non québécois et donc non francophones.

Le bus continue ensuite jusqu'à la Cruz del Condor (= mirador pour observer de près les condors). En cette saison des pluies, on nous avait dit qu'il y avait très peu de chances d'en voir. Coup de bol, 5 min après notre arrivée, un énorme condor de 3m d'envergure tourne au-dessus de notre tête pendant 10 min. C'est ultra impressionnant, il passe à 5 m au dessus de nos têtes. Il cherche en fait les renards pour leur piquer leur proie morte car le Condor ne chasse pas par lui-même.





On repart ensuite pour la base de départ du trek. 6h de marche, le temps de descendre dans le Canyon (1200m de dénivelé), de passer sur l'autre versant, de déjeuner le midi (de l'alpaga!) chez la mère de notre guide dans un village perdu, et d'atteindre l'Oasis de Sangalle au fond du Canyon. Et le fond est loin, Colca est le canyon le plus profond au monde (3400m en moyenne avec un endroit à 4000m!). Il n'est pas si impressionnant  comparé au grand canyon aux Etats-Unis, car il est plus large et ressemble plus à une vallée qu'à un canyon.



Josefina, la mère de notre guide qui nous a fait à manger le midi

Lancer de frisbee cactus avec Dustin, un canadien. Activité réellement pratiquée dans la région
Notre groupe de trek
La marche passe relativement vite car on discute avec les autres personnes du groupe. On est tout de même content de voir la piscine à l'arrivée. Les chambres un peu moins, car très rustiques, sans électricité, et il n'y a pas d'eau chaude.

L'Oasis de Sangalle, en plein Canyon. Nous y passerons la nuit. A gauche, le chemin que nous grimperons le lendemain..
Ca fait du bien le petit plongeon dans la piscine après le trek !

Quelques mojitos avant de se coucher, mais pas trop tard, car le réveil est prévu à 5h du matin. Autant la descente du Canyon est relativement simple, autant la remontée s'annonce difficile...
Le lendemain nous grimpons de 2100m à 3300 m.1200 m de dénivelé, ça fait mal.

Sur le chemin, pas très loin de l'arrivée
Arrivée en sueur avec les 2 canadiens Erik et Dustin, au bout de 1h45
Arrivée avec Sarah au bout de 2h30
Yeaaahh! 
Colca Sour (sorte de Kiwi local, Pisco, Angostura) pour fêter ça

Sur le chemin de retour, le bus nous arrêtera dans des bains thermaux  36°c, histoire de nous relaxer du trek. Puis retour sur Arequipa quelques heures plus tard. 
Nous retrouverons nos amis candiens pour diner dans un super resto.

Un bon diner avec nos potes canadiens, bien mérité
Le lendemain pour notre dernière journée à Arequipa, nous y allons tranquille. Seulement la visite du Monastère de Santa Catalina au programme, qui a été construit en 1579. Des nonnes y ont vécu pendant 4 siècles complètement coupées du monde, sans aucun contact avec le monde extérieur jusqu'en 1970, alors que le monastère est situé en plein centre ville. Les murs sont très larges, fait avec la pierre volcanique blanche des volcans.



Le monastère a ses propres rues
Après midi tranquille à écrire le blog au starbucks, Mocha blanc évidemment ;) Le soir on dit au revoir à Arequipa et prenons un bus de nuit pour Ica et l'Oasis de Huacachina. 

Clocher d'Arequipa et volcan Misti dans les nuages au second plan

Les photos d'Arequipa ICI, celles du Canyon de Colca ICI.

A&A